Parmi les tours anciennes, les seigneurs et les fermiers héroïques

De la Torre de l'Espanyol à l'ermitage de Sant Antoni, à La Mina, montée au Tormo et retour par le Camino Real de Garcia

Données techniques

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Présentation du itinéraire

Alboçalaz était le nom du propriétaire sarrasin de la tour qui, au XIIe siècle, fut construite de l’autre côté de l’Èbre, devant le château d’Ascó. Le grand fleuve avait déjà vu l’arrivée des Ibères, des Phéniciens romains et des Wisigoths. Il assistait maintenant aux nouvelles conquêtes des seigneurs chrétiens et comment la vieille tour caviardait à nouveau. En 1175, Alphonse Ier de Barcelone en fit don au chevalier espagnol de Prades, en rémunération de ses services dans la conquête de ces territoires.

Seulement sept ans plus tard, le roi lui-même la redonna, cette fois aux Templiers, avec Ascó et ses thermes. Elle passera plus tard aux Hospitaliers et restera aux mains de l’église jusqu’au XIXe siècle. Dans leur abri, des générations d’agriculteurs ont laissé leur dos pour augmenter leurs marges et ont travaillé les terres environnantes pour ramener du pain à la maison. Aujourd’hui, autour de celle-ci, ils présentent une mosaïque agricole enviable.

Au pied de la Sierra del Tormo, anjubs et mines d’eau témoignent du bon travail de ces générations pour gérer une ressource aussi précieuse que l’eau. Ce sont des exemples d’efforts, d’économies, de prudence et de sagesse qui peuvent sûrement continuer à nous inspirer face aux changements importants que l’urgence climatique commence à provoquer.

Carte et tracks

Tracks

Carte recommandée

La Picossa. Ribera d’Ebre 1:20.000 Ed. Piolet

Description de l'itinéraire

La rue Balmes est le point de départ du Camino de Sant Antoni (1). Continuez vers le sud, vers la Sierra del Tormo. Une fourche est atteinte (2). Les deux chemins mènent à l’ermitage. Celui de gauche permet de quitter l’asphalte et de monter jusqu’aux arrêts Font de les Hortes (3) pour redescendre pour retrouver la route principale (4). L’ermitage de Sant Antoni est une petite construction très harmonieuse, construite au pied de l’ombre de la chaîne de montagnes et entourée de grands cyprès (5).
Nous continuons à monter des escaliers qui rejoignent un chemin récemment ouvert, profitant d’anciens chemins, et qui traverse les ombres dans les airs. Après 1,5 km, sur la gauche, il y a la déviation (6) qui mène au réservoir des Sacaries (7). L’endroit vaut bien le petit rond-point. Le travail des paysans venus cultiver ces pentes abruptes est véritablement titanesque.

Nous reprenons la route pour rejoindre la Mine (8), une zone d’oliviers qui a fait l’objet d’une intervention ambitieuse pour récupérer le patrimoine agricole. Très bien, les murs et les constructions en pierres sèches ont été restaurés, ainsi que le maset, l’étang adjacent et la mine d’eau qui donne son nom au lieu.

A la fin de l’arrêt supérieur se trouve le début du chemin (9) pour monter au Tormo. C’est un intéressant chemin en fer à cheval qui donne d’abord accès à plusieurs terrasses de culture et qui monte résolument jusqu’à atteindre la crête (10). A droite se trouve le Tormo qui offre des vues fantastiques. Il recule un peu et continue jusqu’au sommet géodésique du Pylône, (11).

Pour sauver la falaise du sommet, descendez quelques mètres jusqu’à trouver le chemin qui mène à la crête aérée de Lo Piló (12). L’étape n’est pas compliquée, mais il faut faire preuve de prudence. Après la crête, le chemin monte d’abord puis descend doucement jusqu’au col de Dellà de la Serra (13) où se trouve l’ancienne route royale de Torre de l’Espanyol à Garcia. Va à gauche. Au bout d’un moment, à quelques mètres à droite du chemin, vous trouverez le réservoir du Pla de la Mola (14) et non loin, la déviation (15) du chemin qui permet également de rejoindre le Tormo par un autre chemin qui passe à côté d’un grand four à chaux bien conservé et du réservoir de Planxat.

Continuer la descente et trouver immédiatement une fourche (16). Les deux routes mènent au village. L’itinéraire décrit part à droite, en suivant le tracé de l’ancienne voie royale.

Recommandations

La partie aérienne de la crête du Piló n’est pas recommandée aux personnes craintives ou ayant peu d’expérience de la marche en montagne. L’alternative la plus simple est de redescendre par le haut par le même chemin jusqu’au premier carrefour (5). De là, vous pouvez renouer avec la proposition. L’excellente signalisation des routes dans cette zone offre de nombreuses alternatives (la carte du comté de l’ICGC contient cependant quelques erreurs concernant l’emplacement de la toponymie, comme dans le cas de Lo Piló).

Pour pouvoir suivre correctement l’itinéraire, vous devez télécharger le tracé. Sur cet itinéraire, cependant, l’ensemble de l’itinéraire emprunte des sentiers balisés du réseau, indiquant les différents nœuds avec le temps et les distances et offrant une infrastructure ordonnée et optimale pour la réalisation d’itinéraires avec des itinéraires proposés tels que celui-ci.

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